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Téléfilm Canada finance cinq longs métrages indépendants à petit budget de langue française

03 août 2009

Montréal, le 3 août 2009 – Téléfilm Canada est fière d’annoncer ses plus récentes décisions d’investissements dans le cadre du Programme d’aide aux longs métrages indépendants à petit budget. Vingt-trois projets avaient été soumis à la date limite du dépôt du 11 mai 2009. Le choix de Téléfilm s’est porté sur cinq projets en français.

« Le nombre grandissant de demandes ainsi que la qualité des projets déposés font en sorte que le programme d’aide au cinéma indépendant est toujours très stimulant; évidemment le choix de projets devient un réel défi et nous sommes heureux d’avoir pu financer cinq films cette année, dont un film francophone provenant d’un réalisateur de Toronto », a déclaré Louise Deslauriers, Directrice nationale, Longs métrages – Marché francophone.

En plus d’encourager  l’innovation, le Programme contribue à la diversité de notre cinéma.  

Voici la liste des productions de langue française  qui recevront un financement de Téléfilm Canada :

Boucherie Halal, réalisé et scénarisé par Babek Aliassa, Ontario
Un couple d’immigrants musulmans, Hédi et Jamila,  ouvre une boucherie halal dans une petite ville canadienne.  Leur avenir est compromis quand le père d’Hédi, soucieux de sa réputation lorsque Jamila se révèle stérile, pousse son fils à se défaire de sa femme qui, livrée pour la première fois à elle-même, prend conscience de la nécessité de quitter sa communauté si elle veut pouvoir s’émanciper comme femme. Les choses se compliquent quand une amie de Jamila a, de son côté, de bonnes raisons de vouloir faire adopter sa propre fille, qui doit naître d’un jour à l’autre… 

Curling,  réalisé et scénarisé par Denis Côté (coproduction majoritaire avec la France)
Dans une nature rude, en marge du monde, Curling s’intéresse à la vie singulière d’un père et de sa fille de 10 ans. Entre les petits boulots ordinaires qui assurent leur subsistance, Jean-François consacre du temps maladroit à Julyvonne, tout en la tenant à l’écart du monde.  Le fragile équilibre qu’ils se sont construits est mis en péril par l’apparition de quelques cadavres. Et si cette épreuve avait pour conséquence de transformer leur relation ?

Journal d’un coopérant, réalisé et scénarisé par Robert Morin (post-production)   
Jean-Marc est technicien en électronique. Dans l’espoir d’exorciser ses démons intérieurs, il devient coopérant en Afrique. Il se rend toutefois vite compte des contradictions du système d’aide internationale, qui ne fait que perpétuer les inégalités Nord-Sud, et sa désillusion a pour effet de raviver les blessures qu’il tentait de fuir en se réfugiant loin du Canada. Le Burundi vu à travers le viseur de sa caméra ne saurait laisser personne indifférent.

De grandes espérances, réalisé et scénarisé par Ivan Grbovic
Rami est un jeune homme libanais atteint du syndrome de Little. Sa vie a jusqu’ici été marquée par son rapport tendu avec son père et sa  gêne vis-à-vis des femmes.  Sous une fausse identité, il entame une relation sur l’internet avec une femme anonyme.  Il organise une sortie avec elle  mais à quelques minutes de la rencontre, préparée au détail près, Rami se désiste par peur d’humiliation.  Dévasté par  la honte, il réussit néanmoins à affirmer sa place au sein de sa famille et à surmonter sa gêne envers les femmes. L’histoire d’une transformation à travers un regard cinématographique singulier.

Sortie 67, réalisé et scénarisé par Jephté Bastien
Quartier Saint-Michel, Montréal. Jecko, métis haïtien québécois, voit son enfance basculer lorsque, à l’âge de huit ans, il voit son père assassiner sa mère, un crime qu’il se jure de venger.  Recruté par un gang de rue après avoir été balloté d’une famille d’accueil à l’autre, il chemine dans la violence jusqu’à ce qu’il décide de prendre son destin en mains en refusant le chemin qu’il croyait inéluctablement tracé pour lui. Son éveil à des valeurs plus humaines l’amène à changer de trajectoire, même au risque d’être rejeté par ses pairs.

Pour le développement et la promotion de l’industrie audiovisuelle canadienne
Téléfilm Canada est un organisme culturel fédéral voué au développement et à la promotion de l’industrie audiovisuelle canadienne. Téléfilm offre un soutien financier au secteur privé pour créer des produits distinctement canadiens qui rejoignent un auditoire national et international. La Société administre aussi les programmes de financement du Fonds du long métrage du Canada, du Fonds canadien de télévision et du Fonds des nouveaux médias du Canada.

Pour mieux connaître Téléfilm Canada, voyez la webdiffusion complète de sa première assemblée publique annuelle, le 8 avril 2009, à www.telefilm.ca .

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Renseignements pour les médias

Alejandra Sosa – agente de communications et attachée de presse
1-800-567-0890, sosaa@telefilm.ca