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L’industrie audiovisuelle canadienne a signé 67 projets de coproductions dont les budgets s’élevaient à 527 millions de dollars en 2014, soit une augmentation pour une deuxième année consécutive

22 octobre 2015

Au cours des 10 dernières années, le volume des budgets de coproductions canadiennes s’est élevé à 4,8 milliards de dollars

Toronto, le 22 octobre 2015 — Téléfilm Canada est heureuse d’annoncer qu’en 2014 l’industrie canadienne du film et de la télévision a signé 67 coproductions audiovisuelles régies par des traités, dont les budgets de production totaux s’élèvent à 527 millions de dollars. Il s’agit d’une augmentation de l’activité de coproduction pour une deuxième année consécutive, le nombre de coproductions ayant augmenté de 12 % et les budgets de production ayant augmenté de 20 % depuis 2012. La Guilde canadienne des réalisateurs (DGC) se joint à Téléfilm pour féliciter les entreprises canadiennes de ce résultat remarquable.

Téléfilm formule des recommandations auprès du ministre du Patrimoine canadien et des Langues officielles concernant la reconnaissance des projets à titre de coproduction audiovisuelle régie par un traité.

L’exercice clôt une décennie impressionnante sur le plan des activités de coproduction au pays, le volume total des coproductions canadiennes régies par des traités s’étant élevé à 4,8 milliards de dollars entre le 1er janvier 2005 et le 31 décembre 2014. Le Canada a des traités de coproduction avec 54 pays. Le dernier traité signé, celui entre le gouvernement du Canada et le gouvernement de la République de l’Inde, est entré en vigueur en juillet 2014.

« L’essor notable des coproductions canadiennes s’explique en grande partie par l’excellente réputation de notre industrie et démontre que le Canada est un partenaire de choix en coproduction », a souligné Carolle Brabant, directrice générale de Téléfilm. « La coproduction est une priorité et une mesure de succès importante pour nous, puisqu’elle permet de diversifier les sources de financement privé de l’industrie, de mettre en commun des talents de plusieurs pays et de pénétrer de nouveaux marchés, donc de rejoindre de nouveaux auditoires, en mettant en valeur les talents canadiens sur la scène internationale. »

Brian Baker, directeur général national de la Guilde canadienne des réalisateurs, a ajouté : « La Guilde est fière que ses membres de toutes les régions du pays soient reconnus pour leur créativité et à l’échelle internationale. Les succès récents des coproductions liées à des traités soulignent que le Canada a de plus en plus la réputation d’avoir des talents exceptionnels, une infrastructure de haut niveau et une industrie formée de professionnels qui comptent parmi les meilleurs au monde. »

Des 67 coproductions canadiennes recommandées en 2014 :

  • 26 sont des films et 41 sont des émissions et séries pour la télévision;
  • 54 sont de langue anglaise et 13 de langue française;
  • 28 sont des coproductions canadiennes majoritaires, 38 des coproductions canadiennes minoritaires et une coproduction est à parts égales; et
  • Les principaux pays coproducteurs sont le Royaume-Uni (20 coproductions); la France (13); l’Australie (5); l’Allemagne (4); le Brésil, Israël et l’Afrique du Sud (3 chacun); enfin, l’Irlande, la Finlande et Malte ont coproduit chacun deux œuvres avec le Canada.

Des histoires à succès
Parmi les coproductions recommandées en 2014, on retrouve les longs métrages suivants :

  • Born to Be Blue, réalisé et scénarisé par le Canadien Robert Budreau (coproduit avec le Royaume-Uni), qu’Indiewire voit comme la meilleure performance d’Ethan Hawke à ce jour, dans le rôle de l’icône du jazz Chet Baker.
  • Turbo Kid, réalisé et scénarisé par les Canadiens Anouk Whissell, François Simard et Yoann-Karl Whissell (coproduit avec la Nouvelle-Zélande), dont la première mondiale a eu lieu à Sundance, qui a été primé au Brésil et en Corée du Sud, de même qu’à SXSW et à Fantasia, où il a reçu le Prix du public pour le Meilleur long métrage canadien.
  • Room, réalisé par l’Irlandais Lenny Abrahamson (coproduit avec l’Irlande), qui a reçu le Prix Grolsch du public au Festival international du film de Toronto 2015, la plus haute récompense du TIFF. La performance de Jacob Tremblay, âgé de 8 ans, lui a valu des louanges à l’échelle internationale.

Soulignons également certaines séries à succès auxquelles sont associés des talents canadiens, dont :

  • Vikings lll (coproduction avec l’Irlande), une série dont l’épisode pilote avait rejoint plus de 6 millions de spectateurs aux États-Unis et 1,1 million au Canada (chaîne History). La saison 4 sera diffusée en 2016. Parmi les réalisateurs de la troisième saison, on retrouve Helen Shaver, une actrice bien connue (In Praise of Older Women) et une réalisatrice (Summer’s End) primée, de même que Ken Girotti, dont l’épisode « Sacrifice » de la première saison de Vikings a été en nomination pour un prix Gemini de la Meilleure réalisation pour une série dramatique en 2013. Ajoutons que la cinéaste Kari Skogland a aussi contribué au succès de la série puisqu’elle a réalisé des épisodes de Vikings II.
  • The Book of Negroes, de Clement Virgo (Poor Boy’s Game), qui en a signé la réalisation et la coscénarisation avec l’auteur canadien Lawrence Hill, une coproduction avec l’Afrique du Sud. En 2014, le lancement de la série a été très applaudi au MIPCOM, le marché du divertissement qui se tient à Cannes. Et avec 1,7 million de spectateurs, son premier épisode s’est imposé comme la plus grande réussite dramatique originale du réseau CBC depuis la première de Road to Avonlea en 1990.
  • Transporter ll, une série inspirée de la trilogie de Luc Besson, qui en est le producteur exécutif. La série a été réalisée, entre autres, par Érik Canuel (Bon Cop, Bad Cop) et Stefan Pleszczynski (Motive). Diffusée sur Movie Network et Movie Central au Canada, cette coproduction avec la France est à l’affiche dans plus d’une douzaine d’autres pays, incluant des pays du Moyen-Orient.
  • Versailles, une coproduction avec la France, la série à grand déploiement au budget le plus élevé jamais produite en France (40 millions de dollars pour 10 épisodes). Les trois derniers épisodes ont été réalisés par Daniel Roby (Louis Cyr : L’homme le plus fort du monde). Elle sera diffusée chez nous par Super Channel (version originale en anglais) et Super Écran (version en français) à compter de novembre 2015.

À propos de Téléfilm Canada — Du talent. À portée de vue.
Créée en 1967, Téléfilm est vouée à la réussite de l’industrie audiovisuelle canadienne sur les plans culturel, commercial et industriel. Grâce à ses différents programmes de financement et de promotion, Téléfilm appuie des entreprises dynamiques et des créateurs de talent ici et à l’international. De plus, Téléfilm formule des recommandations auprès du ministère du Patrimoine canadien et des Langues officielles concernant la certification des coproductions audiovisuelles régies par des traités. Elle administre également les programmes du Fonds des médias du Canada ainsi que le Fonds des talents, une nouvelle initiative financée par des dons privés. Visitez telefilm.caet suivez-nous sur Twitter à twitter.com/telefilm_canada et Facebook au www.facebook.com/TelefilmCanada.FR.

À propos la Guilde canadienne des réalisateurs
La Guilde canadienne des réalisateurs est une organisation syndicale nationale représentant plus de 3 000 professionnels clés des services artistiques et logistiques de l’industrie des médias télévisuels et cinématographiques dans tous les secteurs de la réalisation, de la conception, de la production et du montage. La Guilde négocie et gère des conventions collectives, exerce des pressions au nom de ses membres dans certains dossiers, comme ceux des conditions relatives au contenu canadien et de la réglementation du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes, et veille au maintien du financement alloué à l’industrie canadienne des médias télévisuels et cinématographiques.

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