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Téléfilm Canada fait le point sur les mesures visant la parité hommes-femmes

01 août 2019

Hausse du financement global pour les femmes réalisatrices, productrices et scénaristes – en bonne voie d’atteindre l’objectif de parité de 2020

Toronto/Montréal, le 1er août 2019 – Téléfilm Canada a dévoilé les résultats de ses mesures relatives à la parité hommes-femmes pour les projets financés durant l’exercice 2018-2019. Dans l’ensemble, il y a eu une hausse du financement pour les projets ayant des femmes dans les rôles clés (réalisatrice, productrice ou scénariste), aussi bien en ce qui concerne le montant du financement que le nombre de films. Au total, 45,5 millions $ ont été investis dans des films comptant au moins une femme dans un rôle clé au cours de l’exercice, ce qui représente 59 % de la totalité de l’aide à la production de Téléfilm. Le but est d’en arriver, avec le soutien de l’industrie, à un portefeuille de production équilibré (à tous les niveaux de budget) qui reflète la parité dans chacun des rôles créatifs clés d’ici 2020.

La plus grande amélioration a été observée dans le rôle de productrice, où la parité (ou zone de parité) a été atteinte dans tous les secteurs, puisque 61 % de tous les projets signés* avaient une femme comme productrice principale (comparativement à 48 % l’an dernier). Le pourcentage de projets se situe à 83 % pour les documentaires, 68 % pour Talents en vue, 53 % pour les films ayant un budget de 2,5 millions $ et plus, et 46 % pour les films ayant un budget inférieur à 2,5 millions $. Concernant le rôle de productrice principale, la parité (ou zone de parité) a également été atteinte dans tous les secteurs pour ce qui est de la répartition du financement.

« Nous faisons des progrès vers l’atteinte d’une représentation durable et équilibrée des femmes dans les rôles clés derrière la caméra », de déclarer Christa Dickenson, directrice générale de Téléfilm Canada. « Ce faisant, nous investissons plus d’argent dans le talent féminin et nous nous assurons que leurs histoires sont racontées. Nous sommes toutefois conscients qu’il reste du travail à faire pour atteindre notre objectif de 2020. »

Dans la catégorie des films ayant un budget de 2,5 millions $ et plus, le financement a augmenté dans tous les rôles clés. Les projets ayant une femme dans le rôle de productrice principale ont reçu 23,8 millions $, soit 42 % des fonds alloués à ce poste budgétaire. Cela représente une augmentation de 11 points de pourcentage par rapport aux 31 % de 2017-2018. Dans ce même poste budgétaire, 12,9 millions $ sont allés à des projets réalisés par une femme (une hausse de 5 points, le pourcentage étant passé de 18 % à 23 % du financement) et 19,2 millions $ à des projets scénarisés par une femme (une hausse de 13 points, le pourcentage étant passé de 21 % à 34 % du financement).

« Téléfilm a augmenté ses investissements dans les films à plus gros budget pilotés par des femmes, et elle aimerait donner à plus de réalisatrices l’occasion de diriger un long métrage bénéficiant d’un budget plus important. Une approche collaborative est nécessaire pour que le talent reçoive l’aide requise », d’ajouter la directrice générale. « Nous leur avons déjà donné une carte de visite en investissant dans leur premier et leur deuxième film à plus petit budget. Nous avons également besoin que les distributeurs, les producteurs et les diffuseurs se joignent à nous pour aider un plus grand nombre de femmes à réaliser des films à plus gros budget. Partout dans le monde, les auditoires ont soif d’une plus grande représentation dans les histoires qui sont racontées, et nous voulons multiplier les possibilités autant que possible, mais nous n’y arriverons pas sans aide. »

Afin de promouvoir l’éventail de talents féminins qui existe au Canada, Téléfilm investit dans diverses initiatives visant à accroître la visibilité des femmes et de leurs projets dans les marchés canadiens et internationaux. Téléfilm a investi dans 19 partenariats avec l’industrie axés sur les femmes cinéastes, y compris des panels et des ateliers avec des organisations comme Women in View, Women in the Director’s Chair (WIDC), St. John’s International Women’s Film Festival et Femmes du cinéma, de la télévision et des médias numériques (FCTMN). De plus, Téléfilm organise chaque année l’Hommage Diamant Birks aux femmes de l’année en cinéma, un gala qui célèbre les réussites des femmes dans l’industrie audiovisuelle. Cet événement, qui se déroulera cette année selon une nouvelle formule le 4 septembre, récompense les talents en leur remettant un prix en argent et en leur offrant une belle visibilité et l’occasion de faire connaître leurs œuvres et leurs projets à venir.

Les projets menés par des femmes qui ont obtenu récemment une aide de Téléfilm sont Une colonie de Geneviève Dulude-De Celles (lauréate de deux prix Écrans canadiens, dont celui du meilleur film), The Grizzlies de Miranda de Pencier (qui a été lancé en avril et connaît un beau succès en salle), La femme de mon frère de Monia Chokri (qui a été présenté en première au Festival de Cannes cette année, a remporté le prix Coup de cœur du jury du volet Un certain regard et est maintenant sorti en France et au Québec) et Firecrackers de Jasmin Mozaffari (qui a été projeté dans plus de 23 festivals dans le monde et est sorti aux États-Unis le 12 juillet). Les films à venir sont Jeune Juliette d’Anne Émond (sortie au Québec le 9 août), la réinterprétation par Jen et Sylvia Soska de Rabid, un classique du cinéma d’horreur (présenté en première au Frightfest au R.-U.), Riot Girls de Jovanka Vuckovic (sortie en salle et en VSD le 13 septembre), Monkey Beach de Loretta Todd (une poignante adaptation du célèbre roman d’Eden Robinson), The Rest of Us d’Aisling Chin-Yee (mettant en vedette Heather Graham et Sophie Nélisse), Red Snow, le premier long métrage de Marie Clements, Il pleuvait des oiseaux de Louise Archambault (sortie le 13 septembre) et American Woman de Semi Chellas (première de gala au Festival international du film de Toronto de 2019).

Téléfilm poursuit son engagement de créer un paysage audiovisuel plus inclusif et représentatif. Les définitions de la diversité et de l’inclusion en lien avec les demandes de financement soumises à Téléfilm seront actualisées plus tard cette année, afin de mieux comprendre l’étendue des voix des requérants. Comme elle l’avait annoncé en 2016, en cas de projets de qualité égale, Téléfilm privilégiera les projets dont les rôles créatifs clés (réalisation, scénarisation, production) reflètent la diversité du pays (genre, communautés autochtones, diversité culturelle). Téléfilm vise pour 2020 un portefeuille de production équilibré (à tous les niveaux de budget) qui reflète la parité hommes-femmes dans chacun des rôles clés.

*Signés fait référence aux projets financés au cours d’une période spécifique

À propos de Téléfilm Canada
Téléfilm est vouée à la réussite de l’industrie audiovisuelle canadienne sur les plans culturel, commercial et industriel. Par l’entremise de différents programmes de financement et de promotion, Téléfilm appuie des entreprises dynamiques et des créateurs de talent ici et à l’international. De plus, Téléfilm formule des recommandations auprès du ministère du Patrimoine canadien concernant la certification des coproductions audiovisuelles régies par des traités, et elle administre les programmes du Fonds des médias du Canada. Lancé en 2012, le Fonds des talents accepte des dons privés qui servent principalement à soutenir les talents émergents. Visitez telefilm.ca et suivez-nous sur Twitter à twitter.com/telefilm_canada et Facebook à facebook.com/telefilmcanada.

 

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