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Les dix films financés par Téléfilm connaissant les meilleures ventes aux États-Unis donnent lieu à une hausse de 157 %

30 août 2012

Annonce faite à la veille de la 37e édition du Festival international du film de Toronto, une importante plateforme permettant de présenter les productions canadiennes aux acheteurs et producteurs américains

Montréal, le 30 août 2012 – En raison de la place de plus en plus importante qu’occupent les films canadiens au sein du marché américain, Téléfilm Canada fait état d’une augmentation de 157 % pour les dix films dont le chiffre d’affaires brut aux États-Unis est le plus élevé entre 2001-2005* et 2006-2010**, ce qui représente une augmentation de près de 20 millions de dollars. Le résultat est annoncé à la veille de la 37e édition du Festival international du film de Toronto (qui se tiendra du 6 au 16 septembre), qui constitue l’une des plus importantes plateformes permettant aux cinéastes canadiens de présenter leurs films aux acheteurs et producteurs américains.

« La qualité et le talent de nos équipes de production et des films canadiens sont la clé de notre succès accru au sein du marché américain, a fait valoir Carolle Brabant, directrice générale de Téléfilm. Les plateformes numériques nous ont permis de renforcer notre capacité de joindre les publics américains, faisant en sorte qu’un plus grand nombre de personnes puissent découvrir et apprécier nos films. À cet accès numérique s’ajoutent les succès en salle de nombreux films comme Cairo Time et Take This Waltz. Un plus grand nombre de distributeurs américains soutiennent notre cinéma et offrent un champ de rayonnement fertile pour les films canadiens. »

Influence du Festival international du film de Toronto

Le Festival a toujours été une plateforme de promotion pour les films canadiens, ce qui a donné lieu, au cours des dernières années, à un certain nombre de ventes aux États-Unis. Parmi les exemples récents se trouvent les suivants :

  • Le film Cairo Time de Ruba Nadda a remporté du succès lors du TIFF de 2009. Il a par la suite été acheté par IFC Films et a été un de leurs films indépendants les plus fructueux. Ruba Nadda est de retour au Festival cette année et présentera Inescapable dans le cadre des Gala Presentations du TIFF. 
  • L’intérêt des américains envers Sarah Polley s’est manifesté après la sortie de son premier film à titre de réalisatrice et scénariste, Away From Her, qui a été en nomination aux Oscars pour le prix du meilleur scénario adapté (2008). Le film a également été en nomination aux Oscars pour le prix de la meilleure actrice. Après avoir été présenté au TIFF de 2011, Take This Waltz a été acheté par Magnolia Pictures, qui l’a d’abord lancé sur HDNet Ultra VOD puis dans les salles de cinéma américaines.
  • La plupart des films qui ont fait partie de Canada’s Top Ten, le palmarès annuel des 10 meilleurs films du TIFF, au cours des deux dernières années ont été distribués aux États‑Unis, notamment les suivants : A Dangerous Method (David Cronenberg), Keyhole (Guy Maddin), Hobo with a Shotgun (Jason Eisener), Monsieur Lazhar (Phillipe Falardeau), Starbuck (Ken Scott), Take this Waltz (Sarah Polley), The High Cost of Living (Deborah Chow), Incendies (Denis Villeneuve), Café de Flore (Jean-Marc Vallée), Edwin Boyd (aka Citizen Gangster) (Nathan Morlando), Barney’s Version (Richard J. Lewis), The Trotsky (Jacob Tierney), Up The Yangtze (Yung Chang), Last Train Home (Lixin Fax), Splice (Vincenzo Natali), Eastern Promises (David Cronenberg).

Nouvelles versions

Si la reprise d’un film en une nouvelle version est considérée comme la plus belle forme de flatterie, alors les films canadiens devraient rougir. Parmi les exemples de reprises prévues des films canadiens se trouvent les suivants :

  • Le film Starbuck de Ken Scott a été choisi en vue de la production d’une nouvelle version américaine par Steven Spielberg et DreamWorks Studios, qui conservera le talent du réalisateur et scénariste Ken Scott et du producteur André Rouleau (Caramel Films), ce qui est rare dans l’industrie des reprises. Starbuck a également été choisi en vue de la production de nouvelles versions en France et en Inde.
  • Le film Amal de Richie Mehta a été acheté par une importante société de production américaine. Richie Mehta et son frère Shaun on écrit le scénario de la nouvelle version américaine.

Réalisateurs canadiens travaillant avec le talent de marque d’Hollywood

Réalisateurs canadiens travaillant aux productions américaines 

  • Ed Gass-Donnelly. La notoriété obtenue grâce à Small Town Murder Songs (présenté en première lors du TIFF de 2010) a permis au réalisateur de travailler à la production américaine du film The Last Exorcism 2. Le prédécesseur de ce film a rapporté 68 millions de dollars américains à l’échelle mondiale. Ed Gass-Donnelly a également été désigné comme l’un des dix réalisateurs à surveiller par Variety. 
  • Jeremy Podeswa est reconnu pour son talent de réalisateur des longs métrages canadiens Five Senses et Fugitive Pieces, et est très en demande aux États-Unis – particulièrement pour les séries télévisées acclamées The Tudors, The Borgias, Boardwalk Empire, et maintenant The Newsroom et Homeland. 
  • Jean-Marc Vallée (Café de Flore) est à la barre de la production américaine The Dallas Buyer’s Club mettant en vedette Hillary Swank et Matthew McConaughey. 
  • Richie Mehta (Amal) a été engagé à titre de réalisateur par Disney, et continue de susciter l’intérêt et les offres d’autres producteurs américains.

Les distributeurs américains s’intéressent à nos nouveaux réalisateurs

Parmi les exemples de réalisateurs d’un premier film qui ont attiré l’attention des distributeurs américains se trouvent les suivants :

  • Le populaire film de genre de Jason Eisener Hobo with a Shotgun a été acheté par Magnolia Pictures. Le film s’est avéré un succès pour Magnolia et a été distribué par l’entremise du nouveau modèle de distribution Super VOD puis est sorti en salles.
  • Le premier film du réalisateur Andrew Bush Roller Town est actuellement offert dans 100 millions de foyers aux États-Unis par l’entremise de nombreux fournisseurs de services par câble, par satellite et de télécommunications comme AT&T. En 2005, Andrew Bush était l’un des premiers Canadiens à présenter des sketches comiques sur YouTube.
  • L’éblouissant premier long métrage d’Anne Émond Nuit #1 (présenté dans le cadre de Canada First! au TIFF en 2011) a récemment été lancé aux États-Unis.

Succès accru du cinéma de genre canadien aux États-Unis

  • En 2010, Variety a fait état de la nouvelle vague de films d’horreur canadiens dans un article intitulé « Canadian horror hits mini-boom ». Cette expansion est également visible aux États-Unis. Parmi les récents succès se trouvent les suivants : Wrecked (Michael Greenspan), Les sept jours du Talion (Daniel Grou), Hobo with a Shotgun (Jason Eisener), Splice (Vincenzo Natali), le film canadien le plus largement diffusé aux États-Unis et la vente récente aux États-Unis du film Eddie: The Sleepwalking Cannibal (Boris Rodriguez).

*2001 marque la création du Fonds du long métrage du Canada de Téléfilm

**Étant donné le cycle de vie prolongé des longs métrages (en salles, en DVD, en vidéo-sur-demande, dans Internet, etc.), les ventes brutes aux États-Unis sont rapportées selon des groupes de cinq ans. 

À propos de Téléfilm Canada

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