Téléfilm Canada et le Groupe de Fonds Rogers annoncent leur soutien financier à six longs métrages documentaires canadiens pour un montant de plus de 1,2 million $
Montréal, le 22 mai 2014 — À la suite du renouvellement de leur entente de partenariat en août 2013, Téléfilm Canada et le Groupe de Fonds Rogers ont le plaisir d’annoncer les six projets de longs métrages documentaires de langue française et anglaise qui ont bénéficié d’un soutien financier dans le cadre du Programme pour le long métrage documentaire. Les projets sélectionnés ont reçu un appui total de plus de 1,2 million $ pour les phases de production ou de postproduction de leur projet.
« Au cours des 10 dernières années seulement, nous avons investi presque 18 millions de dollars pour soutenir plus de 150 documentaires », affirme Carolle Brabant, directrice générale de Téléfilm. « La plus grande partie de ce financement a été accordée par l’intermédiaire du Programme pour le long métrage documentaire que nous avons mis en place il y a quelques années avec notre partenaire, le Groupe de Fonds Rogers. Cette fois-ci, nous sommes fiers de soutenir des cinéastes documentaristes expérimentés tels que Garry Beitel (Chez Schwartz), Nicholas de Pencier (Payback), Larry Weinstein (Inside Hana’s Suitcase), Michèle Hozer (Genius Within: The Inner Life of Glenn Gould), Mathieu Roy (Surviving Progress), des créateurs engagés dont la réputation dépasse nos frontières. »
Robin Mirsky, directrice générale du Groupe de Fonds Rogers, ajoute : « Cette année encore, Rogers a sélectionné un groupe diversifié de films documentaires, chacun racontant une histoire remarquable de manière unique et convaincante. Félicitations à un groupe de cinéastes exceptionnels. »
Projets de langue française sélectionnés
Amina (Région du Québec)
Réalisatrice et scénariste : Sophie Deraspe
Production : Esperamos et l’Office national du film du Canada
Distribution : Les Films du 3 Mars et l’Office national du film du Canada
Amina Arraf Al Omari, jolie Syrienne, lesbienne et révolutionnaire, a embrasé le cœur de Sandra Bagaria, jeune professionnelle montréalaise, gaie, brillante et informée, avant d’initier un polar international impliquant les services secrets américains, les plus grands médias du monde (The Guardian, The New York Times, Le Monde…) et une foule d’activistes et sympathisants de la révolution syrienne. Une histoire technologiquement unique à notre époque, celle des relations virtuelles, atteignant des proportions internationales et jouant sur le terrain glissant d’une nation en pleine guerre civile. Une histoire d’amour, d’abord, puis l’histoire d’un dérapage médiatique et sociologique sans précédent.
Entre la paix et la guerre (Région du Québec)
Réalisateur et scénariste : Garry Beitel
Production : reFrame Films
Distribution : Diffusion Multi-Monde
Ce documentaire raconte les histoires des Canadiens qui travaillent à réduire les conflits armés à travers le monde. Le film explore leurs visions, leurs motivations, leurs réussites et leurs échecs tandis qu’il nous fait voyager avec eux à l’intérieur des états fragiles. Employant la médiation, la négociation et des initiatives communautaires novatrices, ils font partie d’une nouvelle génération d’intervenants civils de première ligne de la paix. Tout en suivant le travail des protagonistes canadiens sur les lieux de chaque conflit, le film plonge à l’intérieur des factions qui s’opposent, afin de comprendre leur façon respective de voir les enjeux.
Le Paradoxe de la faim (Région du Québec)
Réalisateur : Mathieu Roy
Scénaristes : Benoit Aquin et Richard Brouillette
Production : Lowik Média
Distribution : Fun Film
Ce film met en évidence un terrible paradoxe : le fait que la grande majorité des paysans de la planète, c’est-à-dire un peu moins de la moitié de la planète a faim, car bien que la production agricole mondiale suffise à nourrir l’humanité, les paysans sont pauvres et ne peuvent se procurer les denrées nécessaires à leur survie. Selon les auteurs, cette pauvreté endémique est la source de la crise alimentaire mondiale actuelle.
Projets de langue anglaise sélectionnés
Black Code (Région de l’Ontario et du Nunavut)
Réalisateur et scénariste : Nicholas de Pencier
Production : Black Code Media
Distributeur : Mongrel Media
Le cyberespace nous entoure. Nous avons repensé notre économie, notre gestion politique et nos relations sociales en fonction d’un réseau planétaire, unique dans l’histoire. Mais nous ne sommes pas à l’abri de certains dangers et de forces néfastes qui menacent de tout bouleverser. Black Code est un nouveau film documentaire audacieux qui dévoile les périls de la technologie numérique, de la sécurité et des droits humains à l’ère du cyberespace, et qui illustre ce qui est en jeu pour les usagers et les citoyens de l’Internet.
The Devil’s Horn (Région de l’Ontario et du Nunavut)
Réalisateur : Larry Weinstein
Production : Rhombus Media
Distributeur : Films we Like
The Devil’s Horn, un nouveau film passionnant inspiré du livre à succès éponyme de Michael Segell, mettra en lumière et mythifiera les 170 ans d’histoire du plus dangereusement séduisant (et craint) de tous les instruments de musique — le saxophone. Le film suggérera également, preuves à l’appui, que les joueurs de saxophone sont un jour ou l’autre victimes de la malédiction de longue date liée à cet instrument et que le saxophone lui-même a souvent failli disparaître, victime de la persécution et de la censure.
One Sweet Film
Réalisatrice : Michèle Hozer
Scénaristes : Nathalie Bibeau et Roxana Spicer
Production : One Sweet Film
Distribution : White Pine Pictures
Une affirmation controversée veut que le sucre soit un poison qui nous tue lentement. Ce film explore le sujet de façon éclairante grâce à une brochette de personnages courageux et convaincants venant des États-Unis, du Canada et d’ailleurs. Il révèle une volonté délibérée de nier les faits depuis 40 ans, ce qui pourrait expliquer la pandémie sans précédent de notre taux d’obésité et de diabète de type 2.
Des projets phares du Programme pour le long métrage documentaire
Au cours des ans, on retrouve parmi les projets les plus en vue : Waterlife (Kevin McMahon); Manufactured Landscapes (Edward Burtynsky); Sharkwater (Rob Stewart); Reel Injun (Neil Diamond); Hugh Hefner: Playboy, Activist and Rebel (Brigitte Berman); Last Train Home (Lixin Fan); Fight Like Soldiers, Die Like Children (Patrick Reed); Saving Luna (Michael Parfit et Suzanne Chisholm); China Heavyweight (Yung Chang); La nuit, elles dansent (Isabelle Lavigne, Stéphane Thibault); Prom Night in Mississippi (Paul Saltzman); Bestiaire (Denis Côté); Les Équilibristes (Violette Daneau); Pierre Falardeau (Carmen Garcia et German Gutierrez); de même que The Bodybuilder and I (Bryan Friedman).
À propos de Téléfilm Canada
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À propos du Groupe de Fonds Rogers
Le Groupe de Fonds Rogers offre son soutien aux producteurs canadiens indépendants par l’entremise de trois types de financement : le Téléfonds Rogers offre des prêts aux producteurs canadiens indépendants; le Programme pour le long métrage documentaire est la principale source de financement pour le documentaire au Canada; et le Fonds de financement Rogers pour le réseau par câble investit dans les émissions canadiennes présentées en première sur une chaîne de télévision par câble canadienne. Trois fonds distincts pour trois types de financement une seule et même source — Rogers.
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