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Téléfilm Canada et le MoMA présentent le huitième Canadian Front aux New yorkais

02 mars 2011

Montréal, le 2 mars 2011 –  The Museum of Modern Art (MoMA) de New York s’associe à Téléfilm Canada pour présenter la huitième édition annuelle de l’événement Canadian Front du 16 au 21 mars 2011. Le festival de cette année présente des films de diverses régions du Canada et un vaste éventail de genres.

Carolle Brabant, directrice générale de Téléfilm Canada, a déclaré que « L’édition de 2011 du Canadian Front est le reflet de la richesse et de la diversité du cinéma canadien. Le Canada présente huit nouveaux films de six genres différents et provenant de diverses régions du Canada.»

« Cette vitrine annuelle a donné à Téléfilm de nombreuses occasions de promouvoir le cinéma canadien auprès du public américain et des principaux joueurs de l’industrie. La ville de New York est le cœur du cinéma indépendant et de la communauté médiatique des États-Unis. L’intérêt continu du MoMA envers notre cinéma est extrêmement valorisant », a-t-elle conclu.

« Au cours des huit dernières années, Canadian Front a fait connaître aux New yorkais des cinéastes des genres narratif, documentaire et expérimental de la plupart des provinces au nord de la frontière et a su attirer l’attention d’un public averti désireux de partager au‑delà du MoMA le travail des artistes qui gagnent à être connus aux États‑Unis. Le choix des films peut s’avérer tout aussi personnel et idiosyncrasique que le conservateur qui en est chargé, mais l’organisation, l’esprit et l’engagement envers cette aventure nationale appartiennent à Téléfilm Canada, et sa participation à cet événement culturel est à la fois appréciée et nécessaire. Téléfilm est un partenaire essentiel du Canadian Front », a affirmé Laurence Kardish, conservateur principal du Department of Film pour le MoMA.

Documentaires

Beauty Day (réalisation : Jay Cheel ; société de production : Primitive Entertainment, Ontario). Avant que les loufoqueries dangereuses de Jackass ne viennent heurter la conscience publique, il y avait en Ontario Ralph Zavadil, ou Cap’n Video, qui sautait des toits jusqu’aux bancs de neige ou d’une échelle vers une piscine à moitié vide et buvait des œufs par les narines. Beauty Day est un documentaire turbulent sur un pionnier irrépressible de la télévision locale qui a su amuser et choquer les téléspectateurs de la petites ville de St. Catharines, jusqu’à ce qu’il soit retiré des ondes pour de bon après un incident impliquant un lapin et d’adorables petits chiots (aucun d’entre eux n’a été blessé). Avec un clin d’œil à Werner Herzog, Jay Cheel parcourt la vie de Cap’n Video, qui n’a pas dit son dernier mot. Première mondiale.

Force of Nature: The David Suzuki Movie* (réalisation : Sturla Gunnarsson; société de production : Entertainment One, Office national du film du Canada, Ontario; ventes internationales : eOne Films International). Force of Nature est un documentaire intelligent au sujet d’un homme, David Suzuki, une célébrité médiatique du Canada notamment pour son émission de télévision de longue durée The Nature of Things. À 74 ans, M. Suzuki retourne à l’Université de la Colombie‑Britannique pour une dernière présentation. Le film est à la fois une biographie passionnante et une conférence illustrée au sujet de la nature de l’univers et de la menace de l’homme sur notre petite planète. Malgré la gravité de son message, la conférence est tout à fait grisante. Première internationale .

Suspenses

Jaloux (réalisation : Patrick Demers; société de production : Production Kinesis, Québec; ventes internationales : eOne Films International). Le premier long métrage de Patrick Demers est une valeur ajoutée terrifiante au genre « chalet isolé dans les bois au bord d’un lac ». Un jeune et beau couple au bord de la séparation emprunte le chalet d’un proche afin de se retrouver; mais lorsqu’un étranger entre en scène, presque toutes les tentatives de réconciliation laissent la place au suspense de connaître la suite. Les dernières minutes de ce drame psychologique sont tout aussi tendues et surprenantes que troublantes. Première new yorkaise.

Small Town Murder Songs* (réalisation : Ed Gass-Donnelly; société de production : STMS Films, Ontario; ventes internationales : Visit Films). Le film noir a su montrer au public que des choses horribles pouvaient se passer tant dans les petites villes parfaites que dans les grandes villes lugubres, mais les cinéphiles ont rarement vu un film noir qui se veut également une comédie musicale ecclésiastique. Violent, propulsif et merveilleux, ce film d’Ed Gass-Donnelly, qui raconte l’histoire d’un policier qui enquête sur un meurtre survenu dans une communauté mennonite, est un mélange remarquable de genres rempli d’hymnes contemporains et qui se déroule dans un paysage rural d’une rare beauté. Première new yorkaise.

Comédie

La Fille de Montréal (A Montréal Girl) * (réalisation : Jeanne Crépeau; société de production : Box Film, Québec). Après 25 ans, Ariane est forcée de déménager de son petit appartement de Montréal, un peu défraîchi mais tant chéri. Bien que sa copine soit partie à Paris, ses amis proches et son optimisme naturel lui permettent de retomber sur ses pieds. La réalisatrice, qui s’est inspirée de son expérience personnelle, a créé un film qui plaira à ceux qui tiennent à l’amitié autant qu’à l’amour, et qui apprécient les joies de la vie urbaine. Première américaine.

Drames

Les Signes vitaux (Vital Signs) (réalisation : Sophie Deraspe; société de production : Les Films Siamois, Québec; ventes internationales : Visit Films). Sophie Deraspe, dont le premier long métrage Rechercher Victor Pellerin a été l’un des films marquants du Canadian Front 2007, nous offre un deuxième drame au sujet du besoin de sacrifice d’une jeune femme. Simone, qui travaille dans un centre de soins palliatifs de la ville de Québec, trouve réconfort dans le fait de côtoyer des personnes mourantes. Son copain ne comprend pas les expériences de Simone, et la tension entre eux s’accroît. Le rôle de Simone est interprété par une non‑actrice, et celui de son copain par un acteur professionnel. La réalisatrice se sert de leurs interactions pour explorer la ligne entre la réalité et la fabrication narrative.

The Neighbor 
(Canada-É.‑U., réalisation : Naghmeh Shirkhan; sociétés de production : Mehr Studio, Colombie‑Britannique, Close-Up Videos, Colombie‑Britannique, Cinemaeidos, New York). Dans la communauté immigrante iranienne de Vancouver, une femme d’âge mûr se lie d’amitié avec une jeune mère dont le mari passe plus de temps à Téhéran qu’avec sa femme et sa jeune fille au Canada. Malgré sa narration brute, le film fait une riche exploration de la vie des gens d’origine étrangère, de la solitude et de la façon dont les femmes s’adaptent à un nouvel environnement. Naghmeh Shirkhan, qui a immigré de l’Iran aux États‑Unis à l’âge de cinq ans, a transposé le décor de son film de la communauté d’expatriés iraniens de Los Angeles vers celle de Vancouver, à la suggestion du producteur du film Amir Naderi, également un immigrant. Première sur la côte Est.

Comédie musicale


Score: A Hockey Musical* 
(réalisation : Michael McGowan; société de production : Mulmur Feed Co. Ontario; ventes internationales : Lewis Birnberg Hanet). Il y a une grande contradiction entre la passion des Canadiens pour le hockey, un sport national souvent brutal, et leur tendance pacifiste. La comédie musicale de Michael McGowan au sujet d’un jeune hockeyeur talentueux qui refuse la confrontation célèbre ce caractère bipolaire du Canada. Exubérant et charmant, le film Score imagine une ligue de hockey locale chantante et dansante (en patin, bien sûr) qui voit grand. Première internationale .

* Indique les films financés par le FLMC de Téléfilm

À propos du Canadian Front
Le Canadian Front 2011 est organisé par Laurence Kardish, conservateur principal du Department of Film pour le MoMA et est présenté en collaboration avec Téléfilm Canada, avec l’appui du Consulat général du Canada à New York et de la Délégation du Québec à New York.

À propos de Téléfilm Canada 
Téléfilm Canada est un organisme culturel fédéral voué au développement et à la promotion de l’industrie audiovisuelle canadienne. Téléfilm offre un soutien financier au secteur privé pour créer des produits distinctement canadiens qui rejoignent un auditoire national et international. La Société administre aussi les programmes de financement du Fonds des nouveaux médias du Canada. Visitez le www.telefilm.ca.

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Renseignements pour les médias :
Douglas Chow
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