Téléfilm Canada lance un nouvel Indice de réussite à son Assemblée publique annuelle à Winnipeg

De plus, l’organisme dévoile ses résultats pour l’exercice 2010-2011

Winnipeg, le 23 novembre 2011 – Téléfilm Canada a tenu sa troisième Assemblée publique annuelle cet après-midi, à Winnipeg. L’événement a également été diffusé en direct via une webémission. Michel Roy, président du conseil d’administration, et Carolle Brabant, directrice générale, ont présenté les détails de l’Indice de réussite de Téléfilm, un outil innovateur qui lui permettra de mesurer efficacement la performance de son portefeuille sur les plans culturel, industriel et commercial. Les deux dirigeants ont également dévoilé les faits saillants du rapport annuel 2010-2011 de Téléfilm, intitulé Oser changer : Une nouvelle vision.

L’Indice de réussite de Téléfilm Canada

Dans son plus récent Plan d’entreprise, intitulé Valoriser la réussite culturelle, Téléfilm indiquait que la création d’une mesure du succès plus large constituait une de ses grandes priorités. Mis au point en consultation avec l’industrie audiovisuelle canadienne, le nouvel Indice de réussite est un outil quantitatif qui permettra à Téléfilm de mesurer le succès global de son portefeuille d’investissements au fil du temps. Il se compose d’une série d’attributs pondérés qui sont regroupés sous ces trois catégories :  

• Commercial (60 % de l’Indice total)
  • Recettes-guichet au Canada
  • Ventes brutes nationales et internationales
• Culturel (30 %)
  • Nombre de sélections et prix reçus dans le cadre de certains festivals internationaux et événements
  • Certains prix remportés dans le cadre de quelques événements compétitifs et festivals nationaux
• Industriel (10 %)
  • Ratio du financement privé par rapport au financement public dans les productions financées par Téléfilm

« Téléfilm et l’industrie audiovisuelle du Canada croient que les recettes-guichet des films, quoique toujours très importantes, ne brossent qu’un tableau partiel de la situation, compte tenu de l’attrait grandissant de la marque de l’industrie sur la scène internationale et de l’expansion des plateformes de distribution, a expliqué Michel Roy. Téléfilm innove en créant un indice de réussite plus complet qui tient compte de facteurs commerciaux, culturels et industriels. »

D’ajouter Carolle Brabant : « Le nouvel Indice de réussite dressera un tableau plus juste de la performance des longs métrages financés par Téléfilm. Il nous permettra ainsi de démontrer plus clairement l’importante contribution du cinéma canadien sur les fronts culturel et économique. De plus, grâce à l’information abondante que l’Indice de réussite nous fournira chaque année, Téléfilm sera en mesure d’offrir à l’industrie un soutien plus stratégique et mieux ciblé dans les années à venir. » 

Premier rapport annuel de Téléfilm Canada disponible en ligne seulement

Dans le cadre de ses efforts constants pour respecter l’environnement et faire preuve d’innovation dans la réalité numérique multiplateforme, Téléfilm a procédé au lancement de son premier rapport annuel disponible uniquement sous forme électronique.

Voici quelques faits saillants de l’exercice financier 2010-2011 :

• L’image de marque du cinéma canadien est de plus en plus forte. L’an dernier, deux films—Incendies de Denis Villeneuve et Barney’s Version de Richard J. Lewis —ont remporté ensemble 52 prix et amassé globalement 35 millions de dollars au guichet. Les films canadiens financés par Téléfilm ont récolté un total de 127 prix dans le monde entier, comparativement à 107 l’année précédente.
• En 2010, la part de marché nationale totale des films canadiens s’élevait à 3,1 %. Au sein du marché du cinéma indépendant (films non produits par les grands studios de Hollywood), les films canadiens peuvent et ont livré une solide concurrence, avec une part plus robuste de 20 %.
• Le financement des longs métrages nationaux représente toujours un défi de taille, peu importe le pays. Mais, signe encourageant, les investissements du secteur privé canadien et la participation de partenaires étrangers ont doublé l’an dernier, représentant 26 % des budgets de production totaux. Le nombre des coproductions du Canada avec d’autres pays a également augmenté pour atteindre 57 projets, soit une injection de capitaux de plus de 200 millions de dollars en provenance de l’étranger.
• En 2010-2011, Téléfilm a financé la production de 48 longs métrages comparativement à 43 l’année précédente, cette hausse étant attribuable à une augmentation de la participation du secteur privé et des partenaires étrangers. Téléfilm a fourni 31 % des coûts de production totaux, soit une baisse par rapport au pourcentage de 38 % enregistré l’année précédente. Autrement dit, en pouvant réduire son investissement par film, Téléfilm a été en mesure de financer plus de projets.
• Téléfilm a annoncé qu’elle était en train d’élaborer une stratégie de promotion nationale et internationale en partenariat avec le Fonds des médias du Canada, dans le but de créer une vague d’intérêt pour le contenu canadien.
• Téléfilm a renouvelé pour une autre année son entente de services avec le Fonds des médias du Canada, marquant ainsi cinq années de collaboration entre les deux organismes.
• Téléfilm a maintenu à 6,2 % les frais d’administration de ses programmes, respectant ainsi sa promesse de saine gouvernance des fonds publics qui lui sont confiés. Ce rendement a généré un surplus administratif de 1,5 million de dollars, une somme qui a été réinvestie dans le Fonds du long métrage du Canada.

Le rapport annuel 2010-2011 et la webémission de l’Assemblée publique annuelle sont disponibles à http://www.telefilm.ca/apa-2011/.  

À propos de Téléfilm Canada
Téléfilm Canada est un organisme culturel fédéral voué au développement et à la promotion de l’industrie audiovisuelle canadienne. Téléfilm offre un soutien financier au secteur privé pour créer des produits distinctement canadiens qui rejoignent un auditoire national et international. Téléfilm administre aussi les programmes du Fonds des médias du Canada. Visitez www.telefilm.ca.

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